Blépharoplastie : Les 5 questions à poser en première consultation

Quelle est votre expérience et votre formation en chirurgie des paupières ?

Se renseigner sur votre chirurgien est une étape essentielle, alors n’hésitez pas à lui poser des questions au sujet de son expérience et de sa formation. Cela vous permettra d’être plus en confiance et plus serein quant à votre future chirurgie des paupières. A titre d’exemple, le Dr Raspaldo, spécialiste de la chirurgie de la Face et du Cou depuis 1991, possède plus de 30 années d’expérience en chirurgie esthétique du visage. Il a pratiqué de nombreuses blépharoplasties, liftings, rhinoplasties, génioplastie, bichectomie. dans le monde entier.

Votre chirurgien doit être à même de vous montrer des exemples de cas concrets avec des photos avant / après, et de vous faire une ébauche du résultat escompté. Ainsi, vous pourrez mieux vous projeter.

Blépharoplastie supérieure ou inférieure : que choisir ?

Il existe deux types de blépharoplastie : la blépharoplastie supérieure et la blépharoplastie inférieure.

La blépharoplastie supérieure permet de traiter les paupières supérieures et notamment les paupières tombantes. Elle est indiquée pour rajeunir et alléger le regard. Grâce à une petite incision dans le pli naturel de la paupière, le chirurgien va pouvoir supprimer l’excès de peau et quelquefois de graisse.

La blépharoplastie inférieure se concentre sur les paupières inférieures, afin de supprimer les poches sous les yeux et les éventuels excédents de peau. Grâce à une petite incision trans-conjonctivale, ou dans le pli sous les cils, le chirurgien va pouvoir enlever la graisse qui fait hernie sous les yeux et qui forme la poche. Le regard paraît alors plus jeune et plus ouvert.

En fonction de vos besoins et de l’analyse de votre visage, votre chirurgien vous conseillera le traitement le plus adapté à votre cas.

Suis-je éligible à la blépharoplastie ?

C’est une question importante car le problème que vous souhaitez corriger n’est pas forcément traitable par le traitement que vous avez envisagé. Si on prend l’exemple des poches sous les yeux, il existe différentes raisons qui en sont la cause. Les poches peuvent être un signe de rétention d’eau, et dans ce cas la blépharoplastie n’est pas un traitement adapté puisqu’elle permet de traiter uniquement les poches dûes à un amas graisseux.

Une chute des sourcils sera plutôt traitée par un lifting du sourcil, soit par lifting temporal classique, soit par lifting endoscopique fronto-temporal.

Il est donc important de bien se renseigner sur votre éligibilité quant à la blépharoplastie. Votre chirurgien saura analyser votre visage et vous expliquer les différents traitements possibles.

Comment se déroule la récupération après une blépharoplastie ?

Se renseigner sur les suites opératoires est également crucial afin d’être bien préparé, de connaître la durée de l’éviction sociale et de savoir ce qu’il est conseillé de faire ou de ne pas faire pour favoriser votre cicatrisation.

La blépharoplastie est une intervention qui se déroule en ambulatoire et sous anesthésie locale seule ou sous locale potentialisée (sédation). Ce n’est pas une intervention douloureuse, néanmoins vous pourrez ressentir une petite gêne qu’il est possible de soulager avec la prise d’antalgiques.

Vous pouvez être plus sensible à la lumière les 5 jours suivant l’opération et présenter de très légers troubles visuels. Vos paupières pourront paraître gonflées et des oedèmes et ecchymoses peuvent apparaître, qu’il est possible de minimiser par l’application de compresses glacées. Il faut prévoir un délai d’éviction sociale de 7 à 21 jours selon le traitement, la personne et la cicatrisation.

Y a-t-il des risques ?

Votre chirurgien doit vous informer de tous les risques de complications possibles. Comme pour traitement chirurgical, il existe toujours des risques, même si les complications sont rares. Suite à une blépharoplastie, les risques qui peuvent exister sont par exemple une possible infection de l’oeil, une cécité (d’où l’intérêt d’une analyse de la vision avant l’opération des yeux), un trouble de la sécrétion de larmes, des cicatrices hypertrophiques, ou encore un bourrelet oedémateux de la conjonctive (appelé chemosis) mettant du temps à disparaître.